Vous avez reçu un document de Mme le Maire intitulé : « Vidéo urbaine : Éléments de réflexion ». Par ce moyen, Mme le Maire ne répond que très partiellement à une de ses promesses de campagne électorale qui prévoyait un référendum sur la vidéoprotection et la police municipale. 

Mme le Maire ne veut pas de la vidéoprotection. Son idéologie d’un autre temps fait que la municipalité se désintéresse complètement de la sécurité des personnes et des biens considérant que ce rôle est entièrement celui de l’État. Tant pis si nos concitoyens en font quotidiennement les frais. 

Dans le document, l’accent est mis sur l’aspect financier du projet avec la mise en avant des arguments à charge présentés de manière négative. Il y est indiqué que la vidéoprotection ne serait pas utile.

Faux !

Oui ! La vidéoprotection protège. Elle permet d’élucider les délits et de mettre sous les verrous des délinquants protégeant ainsi les habitants de leurs méfaits. C’est loin d’être négligeable. 

Sur le plan financier, nous constatons que le reste à charge de la municipalité sur l’investissement se limite à 250 000€ après déduction des subventions et de la FCTVA. 

Le coût sur le budget de fonctionnement est repris sur 6 ans pour grossir artificiellement les chiffres et faire peur.

Présenter des dépenses sur 6 ans et les comparer à des dépenses annuelles est malhonnête.

Dans les faits, la maintenance représentera 0,2% des dépenses réelles de fonctionnement et le coût du personnel, en fonction des hypothèses, entre 0,4% et 1,3% des dépenses réelles de fonctionnement.

Est-ce que la sécurité des Campésiens ne mérite pas cette dépense marginale ?

Michel COLAS et toute son équipe.
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